beau n'aurait jamais pensé que les cours à bournemouth pouvait être aussi casse-tête. des cours qu'il comprenait à moitié. des professeurs qui ne lui inspirait pas confiance. de surcroît, il devait consacrer son temps libre à relire ses cours dans le but de mieux les retenir. c'était plus facile en france. c'était l'heure de bouffer. lui devait faire les deux. bouffer et réviser. la marquee semblait calme. c'était cool de travailler à l'extérieur. le plateau d'un côté, le cahier de l'autre. c'était pathétique à voir. frustré, beau l'était. il n'y avait rien de pire que les cours. (free)

les cours venaient tout juste de débuter. haha. trop facile, sérieux. du coup, t'avais pas grand chose à faire, si ce n'est que de profiter de la ville pour la découvrir. et te faire des amis. de ce côté-là, ça avançait. mais sans plus. au moins, tu avais trouvé des gens avec qui manger. le plus important à tes yeux. c'est triste de manger tout seul. du coup, quand t'as vu ce gars-là, tout seul au marquee, le nez plonger dans son livre, t'as eu un peu pitié. et dans ta plus grande générosité, t'es allé le voir. « mind if i join you? » t'as même pas attendu sa réponse. tu posais ton plateau garni d'une assiette de salade, pain, fruits. bref, un repas équilibré. « wow, are you really studying? i thought that people only came here to enjoy some free times. » ouais, tu comprends pas vraiment. pour toi, ce petit séjour, c'était plus pour faire la fête et profiter que d'étudier. ouais, t'avais cours, mais juste y aller suffisait. non?

quand on pensait bien, ce n'était que le début. et voilà déjà qu'il était en difficulté. on l'avait peut-être surestimé en le mettant en b1. il se trouvait à l'extérieur. seul. la tranquillité. un sentiment qu'il ne ressentait pas tous les jours. encore moins depuis son arrivée à bournemouth. une nana l'avait rejoint. une latina au premier regard. il avait compris que les deux derniers mots de sa question. en gros, elle voulait poser son cul à côté du français. ou en face. aucune raison de refuser. aucun mot n'était sorti de la bouche de beau. pourtant elle continuait à faire la conversation au jeune français. « my teacher is a bitch. » c'était la raison. sa prof ne la lâchait pas. une vraie peste. « i can stop for your beautiful eyes. if you propose me something else. » une idée. une envie. elle n'avait qu'à proposer. tant que c'était intéressant.

hj : incruste toi, c'est permis.