Dommage. Même niveau mais pas la même classe. Il est avec Audrey et moi bah… je sais même pas qui c’est Nerva. Faudra que je cherche un jour. J’espère que les gens de ma classe seront cools. Pitié que je me retrouve pas avec des intellos la tête dans leurs dicos. On va être en cours toute la journée déjà, pas besoin de se rajouter du boulot le soir. Au pire je me trouverai d’autres potes pour sortir au pub. Asmund a l’air d’être de la même trempe que moi déjà, ça me rassure. Il se débrouille bien sur la piste en tout cas. Moi je suis comme un poisson dans l’eau, faut dire que j’ai de l’entraînement. Je croise le regard de Thais, une des filles avec qui j’ai bien sympathisé aujourd’hui. Elle me fait un thumbs up pour Asmund. Je lui adresse un large sourire des yeux avant de reporter toute mon attention sur mon partenaire. “I live in the residence too. I was thinking about organising a little party for all the new comers who live in the residence, tomorrow night. We could make a barbecue in the garden or something like that. Good idea or not ?” En tout cas la good idea pour le moment, c’est lui qui l’a eue en posant ses mains sur moi. Je suis du genre très tactile alors cela ne me pose aucun problème, au contraire. Nos corps ondulent ainsi ensemble avec la musique. On est bien. Il se rapproche encore un peu plus en me demandant au creux de l’oreille ce que veut dire “poker up in the ass”. Mon rire se joint au sien et j’entreprends de lui expliquer la chose : “It’s when you feel very uncomfortable in a situation, you dare not say or do anything. So you act like if you had something embarrassing in your ass.” Pas sûre qu’il ait mieux compris, mais j’vais pas lui mimer le truc hein.

comme toujours, et comme le veut la règle chez victoire de castelbajac, elle est en retard. elle n’a pas fait exprès cette fois, pourtant. occupée à skyper avec son frère dans sa chambre d’étudiante, elle avait complètement oublié cette histoire de soirée d’intégration. en regardant sa casio à son poignet, elle hurla. « j’te laisse, j’suis grave à la bourre. on s’rappelle. » elle sauta devant son armoire pour y prendre un pantalon noir et dans la foulée elle attrapa un tshirt gris. elle attacha sa tignasse brune. elle n’avait vraiment pas le courage de s’attaquer à ses nœuds ce soir. elle ne se maquilla pas. aussi coquette qu’elle pouvait être, victoire détestait le maquillage. les taches de rousseurs qui couvraient son visage étaient bien assez voyantes comme ça. elle arriva donc avec une bonne heure de retard à cette soirée d’intégration. la musique est forte et victoire reconnaît l’ambiance soirée-mousse. elle sourit. elle se sent vraiment chez elle à cette soirée. elle traverse la foule, pour aller commander quelque chose à boire. evidemment, elle rentre dans les gens. normalement, on se pousse au passage de victoire de castelbajac, mais elle les excuse, ça fait seulement depuis hier qu’elle est arrivée en angleterre. elle reconnaît quelques têtes qu’elle a déjà croisé à la journée d’intégration et même dans les couloirs de la résidence. son verre à la main, victoire commence son activité favorite, observer les gens autour d’elle.

je rencontre aucune résistance, l'asiatique j'ai pris par la main est finalement avec moi sur la piste, accompagnée de sa copine. florie et thaïs, ok. j'crois les avoir vues pendant la journée, j'suis plutôt physionomiste comme fille. elles sont contentes de me rencontrer, faut dire que j'ai un peu forcé le destin. come on girls, move dat asses., c'est pas du tout une question de politesse, moi j'aime bouger mes fesses et elles feraient bien d'en faire de même. surtout qu'ils envoient la mousse. j'entends des gens râler parce qu'ils en ont partout, mais c'est l'jeu, ma pauvre lucette. moi, j'me contente d'en ramasser pour en coller sur florie. c'est là pour ça, faut se battre, s'en foutre partout, finir trempées, c'est ça, le jeu. no hard feelings girl., je lâche avant de me tourner vers thaïs pour faire exactement la même chose. que les hostilités commencent. t'façon, personnellement, j'suis pas maquillée. y'a que les vraies filles qui viennent avec une couche de fond de teint d'un centimètre pour aller à une soirée mousse !

To change, I'm late. I spent my day to visit the school and the city. And probably to smoke, no doubt I'm already dead while the evening is going to start for me. Great. However, I can't sleep or stay in my room to count sheep. So I decided to come anyway. Even if I'm died, why not be dead drunk ? No necessity to be dressep-up. I just wear a lace black dress, and some jewels. I show my eyes to advantage with a touch of mascara, and my lips with a light and brilliant lipstick. No need to be formal or excessive. I'm ready to have fun now ! I am coming to the party with catlike stealth. And I merge myself in the crowd which is running with sweat. I know absolutely no one. On top of that, in the dark atmosphere of the evening, I hardly see. But, I'm used of that kind of party. It's not the first time, or even the last time. In Egypt, I went to party every night, and few mattered if I was knowing someone or no.
I'm just a soul who wish to enjoy her freedom.
Then I take the hand of a perfect foreign (personne aléatoire ) and lead this person to dance with me. Finally, I feel the music get through through my body.
I relive.

je n'étais pas sûr si c'était une bonne idée. personnellement, les seuls fêtes auxquelles j'avais participé étaient celles de mon frère. je n'avais jamais mis les pieds dans une boîte de nuit. j'en avais entendu parler : la musique, les lumières, la boisson, la piste de dance, et puis les gens. en entrant, j'ai du mal à m'habituer aux faisceaux lumineux jaillissant de toute part et au son du dj, si bien que je pousse par inadvertance une jeune fille (victoire). sorrry. je m'excuse d'un geste de la main en direction de la jeune fille qui continue tranquillement son chemin. bizarre. le monde autour de moi me parait si étranger... je regrettais immédiatement de ne pas m'être montrer plus enthousiasme le premier jour. j'avais rencontré seulement une personne : ina. je jetais un coup d'oeil aux alentours. pas de ina. bon, tant pis. peut-être la reverrais-je plus tard. mais pour le moment, j'allais devoir rester debout comme un poireau, en priant pour que quelqu'un vienne me voir. je n'étais pas d'humeur à aller vers les gens. pour être exact, je ne savais pas trop comment m'y prendre. sans rien demander, dieu exhaussa mes prières, même si d'une manière étrange. une main (piia-noora) prit la mienne. je me retournai vers la personne et avant même que je ne puisse distinguer qui c'était elle m'emmena vers la piste de danse. j'étais un peu gêné. moi, danser ? mon frère m'aurait ri au nez. lui qui savait à quel je détestais bouger et encore moins exhiber la moindre parcelle de mon corps. mais la fille -car c'en était une, brune, à la peau tannée et aux lèvres pulpeuses (oui bon ça se voyait vraiment)- ne me forçais pas la main. elle dansa de son côté. moi, tout timide, j'essayais d'entrer dans le tempo, chose difficile. avec de l'alcool dans le sang, peut-être réussirai-je à faire quelques mouvements. hey, sorry, but, i'm not a very good dancer. je lui souris, navré d'être un si bon rabat-joie.